Anne Bonis doctorante ADEME actuellement en troisième année dont le sujet porte sur le développement des énergies marines : quels outils pour une gestion intégrée ? témoigne :

" Alors doctorante en première année de thèse en droit, j’ai participé à l’école énergie recherche en 2010. Ce fut l’occasion de m’immerger dans les diverses problématiques du secteur de l’énergie. Cette vision transversale m’a intéressée sur le moment et me sert encore aujourd'hui. Les interventions étaient largement accessibles aux doctorants de première année. Il me semble que c’est un très bon tremplin pour passer des années de Master à l’univers de la recherche.

L’ambiance est rapidement devenue agréable entre les doctorants, l’équipe organisatrice et les intervenants. Des instants de détente étaient prévus et nous ont permis de découvrir le site de Roscoff. Quant aux soirées, avis aux amateurs de cartes, jeux ou autres excursions nocturnes…  Pour ma part, j’en garde un très bon souvenir. "

L'école Energie Recherche est une école organisée tous les deux ans conjointement par l'ADEME, le CEA, l'IFP et le CNRS. Elle permet aux doctorants d'acquérir une vision d'ensemble sur les questions d'énergie.

L'ADEME et ses partenaires préparent l'édition 2012 qui se déroulera à Roscoff du 18 au 23 mars.

Huit doctorants ADEME ont suivi l'édition 2010.

Voici le témoignage de l'un d'entre eux, Kelli Mamadou (thèses soutenue en 2010 – stockage de l'énergie.)  désormais chef de projet au sein de l'INES.

Pourquoi avoir suivi cette école ?

J’ai toujours été convaincue que la formation complémentaire que doit suivre un doctorant ne doit surtout pas se limiter à des cours magistraux en amphithéâtre comme un rattrapage de cours de M2 qui servirait à compléter ses connaissances pour qu’il soit en mesure d’avance dans ces travaux. Bien sûr s’il en faut dans certains cas, la vraie richesse à mon sens réside dans l’ouverture à d’autres disciplines complémentaires de celle du doctorant ; lui permettant ainsi de réfléchir à ces propres travaux au sein d’une globalité. Ceci est d’autant plus important que les énergies sont un domaine appelant une recherche aussi bien appliquée que fondamentale. Le devoir de conscientisation citoyenne est encore plus grand. On ne choisie pas de développer certaines nouvelles technologies par simple lubie ou en omettant les impacts sociaux, environnementaux, géopolitiques et économiques.

Que pensez-vous du contenu et de l’organisation de cette école ?

La lecture du programme de l’EER 2010 était en parfaite ligne avec mes attentes et les présentations des intervenants ont même été au-delà. Le compromis très difficile entre expertise et vulgarisation a été parfaitement orchestré. Nous sommes nombreux à l’avoir souligné, à avoir approfondi ainsi des lectures et à avoir pu ouvrir de nouvelles pistes de réflexion. J’ai particulièrement apprécié le niveau et la qualité des intervenants (docteurs ou externes) ainsi que la conférence débat.

Quels ont été les impacts pour votre travail de thèses ?

Cette école m’a encouragée dans la promotion du devoir citoyen et éthique des chercheurs.  En dépit de la complexité de leurs travaux, de l’excitation que la recherche peut procurer, les chercheurs doivent prendre conscience que leurs travaux aussi "infimes" les pensent-ils, s'inscrivent dans un tout et peuvent à plus ou moins long terme diffuser au delà de la recherche , finissant pour certains par orienter nos choix collectifs de société.

Est-il souhaitable de suivre cette école dès la première année de doctorant ?

Il me semble qu’une part de réflexion personnelle doit avoir été entreprise par le doctorant pour qu’il puisse suivre cette école dans toutes ses dimensions scientifiques et globales. J’aurais tendance à la recommander en deuxième année de thèse à moins que le doctorant baigne dans le contexte depuis ses études de master/école.

Qu’est ce que cela vous a apporté pour votre après thèses ?

Ceci a eu un impact sur l’orientation donner à mes travaux à savoir une meilleure prise en compte des contraintes liées à une « mixtisation » énergétique.

Les 13 et 14 avril 2011, le pôle de compétitivité TENERRDIS organise
à Chambéry la seconde édition de ses Journées Collaboratives sur le
thème du solaire, en collaboration avec l’INES et le pôle Capenergies.

L'objectif de ces journées est de permettre aux acteurs de la filière
solaire française de se rencontrer et échanger autour de leurs projets.

Cette année l’accent sera mis sur les forces industrielles françaises,
avec entre autres intervenants :

· Les équipementiers photovoltaïques : Adixen, Ardeje, Irysolar, Vincent
Industrie/Apollon Solar ;
· Les fournisseurs de composants et matériaux : Ainelec, EHW Research,
Micel Films, MPO, Versaplast ;
· Les fabricants de modules photovoltaïques : Auversun, Heliotrop, Nexcis,
Soitec, Tenesol ;
· Les acteurs du solaire thermique : Clipsol, Tecnisun ;
· Les acteurs de la gestion électrique : Augier, EDF SEI, Fleet Technology,
Schneider Electric ;
· Les centres de recherche et de ressources technologiques : CEA-INES,
CSTB, Grenoble INP.

… et beaucoup d’autres : au total, près de 50 intervenants sur 2 jours.

Cette manifestation conserve sa vocation à favoriser la mise en réseau
industrie/recherche, en particulier au travers du Solar & Wine® :
événement convivial permettant aux acteurs du solaire de se présenter
en vous faisant découvrir un vin de leur région. Un label France à découvrir…

Pour obtenir plus d'informations et vous inscrire à l'événement, merci
de cliquer sur le lien ci-dessous :

/tenerrdis.insight-outside.fr/JCTS2011/index.php?idUser=241874&[email protected]